A l’image du Leader Price allée de la Gare qui tarde à ré-ouvrir malgré les
promesses, notre commune souffre d’une perte de substance économique et commerciale. Le temps perdu risque d’être difficile à
rattraper.
Notre groupe municipal défend depuis longtemps l’idée
d’une « commune à vivre », conciliant logements, équipements publics, loisirs, espaces verts, mais
aussi activités économique et emplois.
Notre commune manque en effet cruellement d’emplois et d’activités économiques. Et les derniers
événements n’ont fait qu’aggraver cette situation : départ de Laboratoires pharmaceutiques remplacés par la nouvelle Mairie, départ en cours du centre de gestion de la Fonction Publique
Territoriale, recul des commerces, …
Certes, dans une conjoncture difficile, la municipalité ne peut, seule, résoudre cette situation. Mais
elle peut contribuer à favoriser l’implantation de commerces et d’activités en créant un environnement propice à ces installations.
La révision du Plan Local
d’Urbanisme en 2011 aurait pu constituer une telle occasion. Mais la municipalité a préféré mettre l’accent sur
les constructions de nouveaux logements, au risque d’ailleurs, d’empiéter sur des espaces verts ou aérés. Chacun se souvient de la bataille qu’il a fallu mener pour protéger le bois de l’Etrier.
Et dans quelque temps, nous assisterons à la disparition d’un terrain de foot appelé à être remplacé par des logements.
Les choix contestables concernant l’implantation du
marché en constituent un autre exemple. Il aura fallu l’échec retentissant du marché sur le parking du Mas dans
lequel des dizaines de milliers d’euros publics ont été engloutis pour que la municipalité revienne sur l’erreur qu’elle avait commise il y a dix ans environ en supprimant le marché de l’allée de
la Gare malgré des pétitions et la mobilisation de l’opposition municipale à l’époque. Un nouveau marché devrait enfin ouvrir allée de la Gare. Enfin ! Mais pourquoi avoir perdu autant de
temps ?
Dans ces conditions, nous ne pouvons qu’être inquiets de la décision du Maire du Mée d’avoir fait voter
lors du conseil municipal du 11 juillet dernier une réduction de plus d un tiers des surfaces
consacrées aux commerces et aux activités dans le cadre de la concession d’aménagement du projet de rénovation urbaine.
Il s’agit d’un nouveau recul.
Pour vivre, notre commune a, au contraire, besoin d’activités et de commerces. C’est pour nous une
priorité.