Fédérer notre territoire

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été 2010 Chavenon 002Elu conseiller général le 27 mars, j’ai mis à profit les deux mois écoulés pour rencontrer les principaux acteurs institutionnels de notre territoire. Au-delà de ma présence quotidienne auprès des habitants des cinq communes de notre canton (j’étais par exemple hier vendredi successivement à Boissise-la-Bertrand et à Boissettes pour y tenir ma permanence, à la fête du quartier Plein Ciel au Mée et à l’assemblée générale de la MLC (Maison des Loisirs et de la Culture) de Cesson/Vert-Saint-Denis), au-delà des politiques départementales que nous mettons en œuvre au conseil général, j’estime en effet primordial de défendre l’intérêt de notre territoire et de ses habitants auprès de ces acteurs.

 

Dès le lendemain de mon élection, j’ai ainsi entamé une série de rendez-vous, sans exclusive aucune. J’ai bien sûr rencontré les élus de notre territoire, qu’il s’agisse des Maires de nos cinq communes, des Présidents des Agglomérations de Sénart et Melun Val de Seine ou de membres du conseil régional. J’ai également vu assez longuement des représentants de l’Etat comme le sous-préfet de notre arrondissement ou le Directeur de l’Etablissement Public d’Aménagement de Sénart. J’ai porté une attention particulière aux acteurs de l’éducation de notre canton en rencontrant les principaux de nos quatre collèges et les proviseurs de nos deux lycées.

 

A chaque fois, et je m’en réjouis, mes interlocuteurs ont souligné la qualité des relations qu’ils entretenaient avec le conseil général. A tel point que le Maire du Mée, que je croyais pourtant très critique à l’égard du Conseil Général de Seine-et-Marne si j’en crois ses déclarations au moment des élections cantonales, n’a pu s’empêcher de les qualifier d’ « excellentes » lors de l'entretien que j'avais sollicité!

 

Au gré de ces entretiens, et au regard de l'intérêt manifesté par mes interlocuteurs, j’ai, pour ma part, rappelé les sujets qui me paraissaient primordiaux pour permettre à notre territoire de se développer et à nos concitoyens de mieux vivre : la défense inflexible de notre environnement et notamment du Bois de Bréviande, la nécessité d’un hôpital de qualité et garant de l’égalité des soins, la priorité qu’il faut donner à la modernisation du RER D, l’accent à mettre sur l’éducation, le nécessaire renforcement de la démocratie de proximité.

 

J’ai également rappelé à certains de nos partenaires des points qui me paraissent essentiels dans plusieurs secteurs du canton : l’accès au haut débit en particulier à Vert Saint Denis et à Cesson, le devenir des zones d’activités ou de Maisonnément, la défense des riverains de Kuhne Nagel à Cesson, la dégradation des quartiers au Mée, l’insuffisance des effectifs de police nationale, le devenir des bords de Seine notamment à Boissettes et à Boissise-La-Bertrand.

 

Ces dossiers, j’ai également commencé à les porter au sein du conseil général. Tout d’abord en sensibilisant les services que j’ai rencontrés, qu’il s’agisse par exemple de la Maison Départementale des Solidarités, du secteur des bâtiments des collèges, ou des nouvelles technologies.

 

Par ailleurs, plusieurs délibérations votées au conseil général depuis le mois de mars ont permis de conforter notre canton. Je pense en particulier à la confirmation des presque dix millions d’euros de crédits que nous débloquons en faveur de l’Agglomération de Melun Val de Seine[1], des subventions accordées aux associations sportives ou du soutien apporté à la rénovation des abords de la gare du Mée. Je pense également à l’action que je mène avec d’autres pour refuser l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste qui menace notamment notre canton.

 

Mais je compte aller plus loin pour promouvoir notre territoire et lui permettre de prendre toute sa place en Ile-de-France. Car contrairement à certains, je ne pense pas que nous devons nous replier sur nous-mêmes ni faire preuve de frilosité dans nos projets. Ceux qui privilégient cette attitude ne servent pas nos communes.

 

Bien au contraire, j’entends poursuivre mon travail de promotion et de reconnaissance de notre territoire.

 

 



[1] Je me suis toutefois interrogé publiquement sur les choix opérés par les élus de l’Agglomération qui ont  voulu supprimer des crédits en faveur des liaisons douces et à l’inverse accroître les dépenses pour financer un Musée de la Gendarmerie au coût démesuré (plus de dix millions d’euros) et à l’attractivité incertaine ou consacrer des sommes importantes au déplacement du terrain de foot au Mée.