Une belle initiative à Melun

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Ce weekend se déroulait le salon du livre de Melun.  J’y vais chaque année avec autant de plaisir. Comme toujours, les exposants foisonnaient au côté d’auteurs venus dédicacer leur dernier ouvrage. Si on prend la peine de flâner un peu, on s’aperçoit vite qu’il y a des ouvrages pour chacun, depuis un vieux Tintin jusqu’à des livres consacrés à l’organisation de l’entreprise en passant par des ouvrages à caractère historique ou consacrés à la Brie. Pour ma part, je suis reparti  avec un opuscule intitulé « l’idée républicaine en Seine-et-Marne de 1870-1878 » publié aux éditions Amatteis.  Sans ce salon, il n’est pas certain que j’aurais pu trouver un ouvrage aussi spécialisé.

L’organisation d’un tel salon est un vrai sacerdoce. Il faut coordonner les exposants, contacter les auteurs, organiser et installer la salle, faire venir le public. Je sais le temps qu’y passait Jean-Pierre Divoy, son principal organisateur, et j’imagine le courage qu’il a fallu à son épouse, aidée de nombreux bénévoles, pour permettre à ce salon de se tenir cette année, malgré le décès de  Jean-Pierre. C’est aussi  le plus bel hommage qui pouvait lui être rendu.  La Ville de Melun bénéficie d’une belle manifestation. Chacun sait que je ne partage pas les convictions de son Maire et de son équipe. Cela ne m’empêche pas pour autant de saluer le soutien qu’ils apportent à ce salon.

Au-delà du rayonnement dont bénéficie l’ensemble de l’Agglomération melunaise, un tel salon peut contribuer à la promotion de la lecture. Personnellement, je pense que la culture de l’écrit n’est pas condamnée à être remplacée par l’audiovisuel et par les nouvelles technologies. Tous doivent pouvoir cohabiter.

La maîtrise de l’écrit et de la lecture demeure bien au contraire un moyen d’épanouissement individuel et de promotion sociale. C'est pourquoi elle ne doit pas demeurer l'apanage de quelques-uns.

N’oublions jamais que les dictatures commencent par brûler les livres.