Paroles de Méens...

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Forum des associations au Mas, distribution de tracts pour les retraites allée de la Gare, fête du comité de quartier du Village, ou tout simplement courses dans la Ville, les occasions de rencontres et de dialogue n'ont pas manqué ce weekend. 

 Une bonne occasion de faire le point sur les préoccupations des Méens à cette rentrée marquée par le changement d'hôtel de Ville au Mée.

 

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Bien sûr, la morosité du climat national a rejailli dans les discussions.

 

Et j'ai rarement entendu autant de Méens m'annoncer qu'ils iraient manifester, certains pour la 1ère fois de leur vie, mardi 7 septembre à Paris pour une réforme des retraites plus juste et plus équitable que celle qui nous est proposée par le Gouvernement.

 

Gageons que la réunion-débat organisée par les socialistes du Mée, Boissettes et Boissise-la-Bertrand jeudi 9 septembre à 20h  au restaurant municipal de la Maison des Associations au Mée sera l'occasion d'échanges intenses.

 

 

Mais rapidement ce sont les sujets de la vie quotidienne qui ont refait surface avec en premier lieu la rentrée scolaire.

 

Je pense notamment à cette maman de trois enfants dont l'une âgée de 3 ans qui rentre à Prévert cette année et qui m'a fait part de ses préoccupations face au  désengagement de la commune en matière scolaire après la suppression des bus scolaires l'an dernier.

 

Rejoignant en cela les craintes de nombreux agents municipaux, elle  s'interrogeait sur les conséquences pour les services publics du non renouvellement de nombreux contrats d'agents par la commune. Un sujet sur lequel la Mairie peine à faire la transparence puisque malgré l'annonce d'une réorganisation des services depuis le 1er septembre, nous n'avons pu obtenir ni le nombre exact de contrats non renouvelés, ni les secteurs de l'activité municipale concernés, ni le dossier de la réorganisation, ni même le nouvel organigramme de la Mairie, malgré les questions que nous avions posées lors du conseil municipal le 1er juillet dernier.

 

 

La seconde préoccupation concerne, ce n'est pas nouveau, la question du logement.

 

 Au-delà du projet de renouvellement urbain, plusieurs Méens m'ont fait part de leurs difficultés et de leur incompréhension quant aux conditions d'attribution des logements qui relèvent du contingent municipal. Je pense notamment à cette habitante des Sorbiers rencontrée samedi et qui souhaite changer de logement ou à cette femme croisée dimanche allée de la Gare et qui m'exprimait son désarroi face aux démarches à effectuer.

 

Je souligne à chaque occasion que la transparence fondée sur des critères mesurables et sur des commissions d'attribution pluralistes, sans régler la question de l'offre de logements, permettrait une plus grande équité et donc un moindre sentiment d'injustice. Nous-mêmes n'avons pas réussi à obtenir de liste écrite des critères d'attribution, alors même que nous les avons sollicités au conseil municipal.

 

 

Tel un serpent de mer, la question de la nouvelle Mairie est par ailleurs régulièrement évoquée.

 

Au-delà des couacs de rentrée, et par exemple du cas de ces parents qui ont découvert soudainement que le service de la monétique déménageait de l'allée de la gare, les interrogations se multiplient. Que vont devenir l'ancienne Mairie et son parc? Combien de temps pourra-t-on encore y célébrer des mariages? Comment la vendre alors qu'elle fait partie du domaine public? Pourquoi retirer des services publics de l'allée de la Gare alors que ce quartier souffre déjà beaucoup? Tous les travaux sont-ils véritablement terminés dans la nouvelle Mairie? Comment va-t-on payer l'entretien de deux bâtiments (l'ancienne et la nouvelle Mairie) alors que les difficultés financières de la commune sont connues? …

 

Avec en filigrane la question que nous posons depuis de nombreux mois: n y avait-il pas mieux à faire que de dépenser 3,5 millions d'euros dans ce bâtiment surdimensionné?

    

 

Il ne s'agit ici bien sûr que d'un échantillon des principaux sujets de préoccupation. D'autres affleurent également: la situation des commerces à Croix Blanche, les difficultés du marché, trop cher pour de nombreux Méens, la dégradation de la situation de l'emploi, le rôle de la police municipale, la vie associative, les menaces sur le bois de Bréviande…

 

 

Chacun le voit, les raisons de s'investir auprès des habitants ne manquent pas. Car si l'injustice progresse dans notre commune, nous sommes déterminés à agir avec le même enthousiasme et la même détermination que celle dont nous faisons preuve depuis 2008.