Vente de l'ancienne Mairie: le dernier rebondissement!

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C’est à un nouveau rebondissement que nous avons assisté lors du conseil municipal du mardi 12 juin en constatant que la promesse de vente de l’ancienne Mairie n’avait pu être honorée !

 

Lors de la commission générale de septembre dernier, nous avions alerté le Maire du Mée sur la fragilité financière du promoteur privé auquel il entendait vendre notre ancienne maison commune : un chiffre d’affaires nul pendant plusieurs années, un capital social limité à 10 000 euros. Il avait finalement dû reconnaître que la SRPI Torcato Antunes était une société en sommeil.

 

Cela ne l’avait pourtant pas empêché de soumettre une délibération au conseil municipal du 20 octobre pour faire approuver une promesse de vente entre la commune et ce promoteur privé. Celle-ci expirait le 15 mai dernier.

 

Nous avons vainement attendu des nouvelles de l’acte de vente. Mais jusqu’à ce conseil municipal aucune information n’avait été communiquée sur le devenir de cette vente.

 

Nous en comprenons mieux les raisons aujourd’hui. Comme on pouvait le craindre, la SRPI Torcato Antunes s’est révélée incapable de remplir ses engagements. Et au 15 mai, elle était dans l’impossibilité de signer l’acte authentique de vente. A la date d’aujourd’hui, aucune des sommes que devait verser le promoteur à la commune ne l’a été. Les 700 000 euros qu'aurait dû encaisser la Mairie n'ont pas été versés!

  

D’après les informations obtenues en commission des finances, le promoteur devra vendre un autre de ses biens pour pouvoir tenir ses engagements à l’égard de la commune. Est-ce vrai ? Est-ce faux ? Aucun document transmis aux conseillers municipaux ne permet d’en attester.

 

Mais ce qui est certain, c’est que le Maire propose aujourd’hui de proroger la promesse de vente pour six mois supplémentaires sans fournir aucune assurance que le promoteur pourra remplir demain les engagements qu’il n’a pas honorés hier.

 

La décision initiale du Maire de changer de Mairie sans anticiper les conditions de la vente de l’ancienne Mairie, puis sa décision de sélectionner un promoteur privé pour le moins fragile, sans jamais expliquer les raisons de ce choix, nous placent dans une situation déliicate.

 

Aujourd’hui ce sont les Méens qui continuent à payer les intérêts de l’emprunt contracté pour l’achat d’anciens Laboratoires transformés en Mairie.